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Les inégalités sociales en France

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Nous avons déjà dressé un état des lieux de l’économie française à l’occasion de la dernière élection présidentielle, pour dessiner les contours de la tâche qui attend le président réélu. A l’occasion des législatives qui ont suivi, nous avons assisté à une poussée inattendue de la droite populaire qui, en principe, devrait mettre en lumière l’état de nos inégalités sociales, auxquelles on a substitué depuis des décennies les questions sociétales, susceptibles de créer des clivages suffisants pour faire passer la première question au second plan. Et pourtant, pour paraphraser Galilée, et pourtant, elles existent.

Le bilan des inégalités sociales en France : depuis 1789

Si l’on suit des courbes statistiques partant de la Révolution française, on découvre à quel point la politique est décidément le royaume de l’imaginaire. En 1789, 1% des Français possédait 60% de la richesse nationale. Un chiffre supérieur de 10% seulement à celui des Etats-Unis aujourd’hui : gageons que les Américains, dont l’idéologie fondatrice joue le rôle d’un mythe fondateur, seraient très étonnés de l’apprendre. Après la Révolution et sous le règne d’un Napoléon encombré d’une guerre interminable et coûteuse déclarée avant lui par la République, le 1% plus riche ne possédait « plus que » – si l’on peut dire – 50% de la richesse nationale – comme en Amérique aujourd’hui, donc – avant de retrouver, à la veille de la Grande Guerre, son niveau d’avant 1789 : 60%. Ainsi, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la Révolution française n’a pas dispersé la concentration des richesses, elle a seulement ébranlé l’échelle politique au profit de la bourgeoisie, l’échelle sociale restant identique.

Le bilan des inégalités sociales en France : l’après guerre

Mais la ruine de la rente due aux deux guerres mondiales, ajoutée à une politique authentiquement distributive, ont fait tomber ce chiffre à 20% sous les années Pompidou, très certainement sous la pression des luttes sociales – aujourd’hui abandonnées, nous venons de le dire, au profit de luttes sociétales qui intéressent bien plus les riches que les pauvres, car il faut avoir des moyens pour s’offrir une GPA, par exemple. Ainsi, ceux qui, à gauche, défilaient en 1970 en chantant « Ohé, ohé, Pompidou, Pompidou navigue sur nos sous ! », seraient bien étonnés d’apprendre aujourd’hui qu’ils combattaient alors la société la moins inégalitaire de leur histoire. Puis, avec la fin des Trente glorieuses et l’encouragement d’une immigration constituant une vaste « armée de réserve de travailleurs », pour reprendre une expression de Marx, l’accaparement par ce 1% des Français d’une part toujours plus grande de la richesse a connu une remontée à 22%, ce qui d’ailleurs est toujours moins que l’Angleterre à 25%, l’Allemagne à 30%, et la Suède, paradis de la social-démocratie, à 37%. Donc la France est, avec l’Italie, la moins inégalitaire des grandes puissances européennes.

Elargissons maintenant du centile au décile supérieur. En 1789, ce décile possédait 90% du patrimoine. La confiscation des biens du clergé et de ceux de quelques grandes familles a fait « chuter » – si l’on peut dire – ce chiffre à 80% après la Révolution, ce qui était loin d’être vertigineux ; avant de retrouver son niveau de 1789 à la veille de la Grande Guerre. Comme pour le 1%, son niveau le plus bas a été atteint sous Pompidou, descendant – toujours si l’on peut dire – à 60% du patrimoine en 1975. La tendance est à la hausse, car si, auparavant, il était avantageux d’épouser un conjoint ayant une belle situation professionnelle, aujourd’hui il vaut mieux que ce conjoint possède plutôt un appartement à Paris. Quant aux 50% les moins favorisés de la population, ils n’ont jamais détenu plus de 10% de la richesse nationale ; alors, compte tenu du fait que, comme l’enseigne François Piketty dans son ouvrage L’Economie des inégalités, le taux de croissance est aujourd’hui plus faible que le rendement du capital, on peut penser que le transfert fiscal devrait toucher bien plus le capital que le revenu.

 

Sources :

• https://www.inegalites.fr/La-mesure-des-inegalites-qu-est-ce-qu-un-decile-A-quoi-ca-sert

• https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2015-4-page-113.htm

• https://www.dygest.co/thomas-piketty/l’economie-des-inegalites

 

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La baisse des prix depuis Giscard

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Bilan des prix depuis Giscard

Dans un post du mois de février dernier – il est vrai, avant l’intervention de la Russie dans la guerre du Donbass et ses conséquences inflationnistes – nous avions dit que, sur la longue durée des millénaires, les prix demeuraient relativement stables, et que les pics ou les chutes étaient généralement conjoncturels plutôt que structurels. Nous avions toutefois convenu qu’aujourd’hui, ce qui coûte vraiment plus cher que d’habitude, c’est le logement, probablement du fait de la désertification rurale et de la concentration dans les grandes villes. C’est donc dans ce contexte de la hausse du coût du logement que nous allons aujourd’hui faire un bilan des prix non pas sur les millénaires, mais sur les quarante-cinq années passées.

Pourquoi quarante-cinq ans ? Parce que, dans les dernières années du septennat de Giscard, le salaire médian était à 16 francs l’heure ; aujourd’hui il est à 16 euros. On peut donc comparer les prix par rapport au pouvoir d’achat.

Comparatif des prix depuis Giscard

La baguette de pain coûte environ 1 euro, contre 1F30 à cette époque. La chute des cours du blé, la meilleure performance des semences et des engrais, l’irrigation, la mécanisation des récoltes ont augmenté les quintaux à l’hectare. La flambée actuelle du prix du blé vient de deux accidents au moins : la pandémie et la guerre russo-américaine en Ukraine, mais structurellement, la tendance devrait un jour nous ramener à la baisse. On sait que les pâtes, fabriquées à base de blé, augmentent, mais avec les œufs, le poulet et l’huile d’arachide, ces produits de consommation courante ont baissé de moitié.

L’essence a baissé de 20%, et encore peut-on aller plus loin avec la même quantité de carburant, donc on pourrait creuser encore le chiffre de cette baisse.

Le prix d’achat de la voiture type de la classe moyenne a baissé de 40%, alors même que ses composants la font peser plus lourd qu’à l’époque giscardienne.

Les équipements de maison, depuis la télévision jusqu’au réfrigérateur, ont baissé de 80%. Les voyages, eux aussi, ont baissé dans les mêmes proportions. Le prix des places de cinéma a chuté d’un quart.

La réalité de cette baisse de prix

On voit donc que la tendance est à la baisse, mais la hausse du coût du logement fait oublier ces réalités, parce que le logement pèse tellement lourd qu’il est devenu plus difficile au consommateur de satisfaire ses autres désirs.

En outre, l’effondrement des coûts s’est produit surtout durant les années 80-90, c’est-à-dire dans les deux premières décennies de ces quarante-cinq ans ; donc la baisse est moins sensiblement ressentie aujourd’hui, sauf bien sûr pour des produits de grande consommation comme les ordinateurs par exemple, qui au début des années 90 coûtaient une fortune, surtout si l’on compare à performances égales.

Enfin, la hausse actuelle du prix de l’énergie, certes spectaculaire, fait oublier – pour autant qu’on en ait jamais pris conscience – la différence favorable entre hier et aujourd’hui. Tout ceci nous montre que le progrès technique est toujours un facteur d’amélioration des conditions de vie. Une vérité à garder toujours en tête, face aux discours de dénigrement de la croissance.

 

Sources :

• https://www.wto.org/french/thewto_f/whatis_f/10thi_f/10thi01_f.htm

• https://www.insee.fr/fr/statistiques/6051662

• https://www.lerevenu.com/tv/le-revenu-tv/chiffres-cles/36-linflation-estimee-en-france-en-fevrier-2022

 

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Le XXIème siècle commence

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Les évènements de ce début de XXIème siècle

On n’en finit plus de se demander si les événements auxquels nous assistons dans le monde, connectés d’une manière ou d’une autre à la guerre russo-ukrainienne, n’ouvrent pas le véritable Vingt-et-unième siècle.

Remarquons en effet que, depuis longtemps, les siècles débutent avec une quinzaine d’années de retard. 1515, c’est – pour la France en tout cas – le début de la Renaissance. 1615, avec l’abandon pour longtemps de la pratique des Etats-Généraux, entame un siècle préparant l’absolutisme. 1715 est l’année de la mort de Louis le Grand et inaugure le XVIIIe Siècle. 1815, à Waterloo, commence le XIXe. 1914 ouvre le XXe siècle. Il n’est pas impossible qu’avec un peu plus de décalage, 2022 marque un nouveau tournant historique.

On assiste en effet à la contestation du règne du dollar, non seulement par les ennemis de l’Amérique – ce qui est déjà nouveau en soi – mais encore par des pays qui jusqu’alors étaient ses amis caudataires ; l’Arabie par exemple, qui annonce vouloir négocier une partie de son pétrole en yuans chinois. On se souvient que pour avoir prétendu vendre une partie du sien en euros, Saddam Hussein l’a payé d’une invasion meurtrière en 2003 ; mais cette fois-ci, l’Amérique ne bouge pas.

Comme le monde arabe, et comme l’Inde – pourtant alliée aux Etats-Unis contre la Chine – la moitié des pays africains, et les plus importants Etats sud-américains ont refusé de condamner la Russie, en dépit de l’insistance de leur ancien tuteur. Discréditée par son piteux repli d’Afghanistan, l’Amérique est observée de près par la Chine qui se demande si elle ne pourrait pas tenter une expédition sur Taïwan : alors, la guerre commencerait peut-être à devenir vraiment mondiale, car les Etats-Unis ont dans la région beaucoup d’alliés, depuis le Japon jusqu’aux Philippines en passant par la Corée du sud et même le Viet Nam. C’est l’inconvénient des alliances, dont l’Europe a fait les frais en 1914 : elles sont regardées comme des garanties mais peuvent tout aussi sûrement entraîner l’ensemble dans des engrenages belligènes.

La solidarité européenne du XXIème siècle

La solidarité européenne, naguère mise à mal par la pandémie chinoise, est en train d’exploser sous nos yeux. Le couple franco-allemand a été déserté par l’Allemagne qui décide de consacrer 100 milliards à son réarmement et achète des avions de chasse américains plutôt qu’européens. L’Union européenne a été incapable de jouer dans la crise ukrainienne le moindre rôle diplomatique, autrement que supplétif de l’Amérique. L’Europe est profondément divisée entre l’Est, très craintif de la Russie pour des raisons historiques évidentes et récentes, et l’Ouest qui n’a pas les mêmes appréhensions. Cette tension interne oblige la France, présidente de l’Union pour six mois, et sa seule puissance militaire crédible, à gribouiller une page diplomatique consistant à envoyer des avions Rafale et des chasseurs alpins en… Roumanie, comme si la Russie pouvait être tentée de s’aventurer dans ce pays déjà séparé de l’Ukraine par la Moldavie.

Nous avons déjà étudié l’effet des sanctions qui, commandées par l’Amérique mais n’étant suivies que par l’Europe ou presque, avantagent les autres puissances, comme la Chine qui a remplacé Total en Iran et bientôt en Russie : l’ironie de l’histoire est qu’en voulant imposer un monde unipolaire tournant autour de son empire et de son idéologie, l’Amérique provoque elle-même un éclatement propice à l’avènement d’un monde multipolaire et westphalien, où la diplomatie reprendrait ses droits. Même en tenant pour possible qu’une guerre s’interposerait entre les deux époques, il est probable que la seconde s’imposera tôt ou tard.

 

Sources :

https://www.latribune.fr/economie/international/achats-de-petrole-la-chine-et-l-arabie-saoudite-veulent-remplacer-le-roi-dollar-par-le-yuan-906303.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9s_de_Westphalie#:~:text=Le%20trait%C3%A9%20a%20pour%20r%C3%A9sultat,comme%20souverain%20sur%20son%20territoire.

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/les-occidentaux-vont-annoncer-jeudi-de-nouvelles-sanctions-contre-la-russie-20220322

 

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Le coût de la vie hier et aujourd’hui

Le retour de l’inflation a tendance à faire germer dans l’esprit d’un grand nombre l’idée qu’autrefois, décidément, la vie était moins chère qu’aujourd’hui. C’est un réflexe bien connu, et aussi bien compréhensible, mais sur le fond, que faut-il en penser quand on perce l’épaisseur des siècles ?

Le coût de la vie : l’alimentation

Commençons par le plus important, l’alimentation. Il existe sans doute de fortes disparités de coût entre les temps anciens et aujourd’hui, mais seulement sur certains produits, pas sur la nourriture en général. Les œufs d’esturgeon, par exemple – qu’on appelle de nos jours le caviar, un nom persan – ne valaient rien sous l’antiquité, ils étaient méprisés même, on les donnait à manger aux cochons. Le homard était surnommé « le cafard des mers » tant il était dévalué.

Il est des produits qu’on ne peut pas comparer entre eux, parce qu’on ne les connaissait pas, comme la tomate ou la pomme de terre, mais généralement, on peut dire que le coût de l’alimentation n’a pas beaucoup changé. Certes, jadis, le pain est le roi des aliments, mais on mange de la viande domestique tous les deux jours (disons en moyenne, donc en tenant compte des fluctuations observables dans les siècles) sans compter le petit gibier que l’on se procure par soi-même. La nourriture pouvait être jadis abondante : en Egypte on pratiquait l’élevage des poulets aussi bien que celui des ovins et bovins.

Cela dit, dans la chrétienté ancienne, de nombreux jours étaient prévus sans viande pour raisons religieuses, ce qui relativise évidemment la statistique. Mais ce qui reste vrai, c’est qu’un ouvrier romain gagnait quotidiennement de quoi manger deux kilos de bœuf, en parité de pouvoir d’achat. L’alcool était moins cher, on buvait deux à trois litres de vin par jour, mais un vin beaucoup moins fort qu’aujourd’hui, et en des temps où les hommes se dépensaient beaucoup au travail physique. Enfin, le sel, contrairement à la légende, ne valait pas le prix de l’or, même si on l’appelait « l’or blanc » à cause du service qu’il rendait dans la conservation des aliments.

En vérité, les facteurs de la pauvreté ou de l’appauvrissement étaient liés aux guerres, aux épidémies, aux maladies du pain comme celle de l’ergot de seigle, plus qu’à la capacité de la population à se nourrir.

Le coût de la vie : les services

S’agissant des services, les prix sont souvent stables du fait même de leur utilité. Se faire coiffer, par exemple, ne peut pas être trop cher, sinon on ne se coifferait pas, donc ce qu’exigeait le coiffeur (le barbier) à Rome est équivalent à ce que vous demande votre coiffeur aujourd’hui.

Ce qui change vraiment entre notre époque et les précédentes, c’est le coût du logement. Il atteint 30% de notre budget aujourd’hui, quand il ne montait qu’à 10% dans les siècles passés. C’est pourquoi on peut s’attendre à ce que naissent des tensions de ce côté. La surface disponible se réduit de plus en plus, et beaucoup d’entre nous qui n’ont pas de moyens suffisants sont contraints de se déporter dans des régions éloignées des centres équipés en services publics et autres infrastructures : c’est ce que Christophe Guilluy appelle la « France périphérique », à l’origine de la révolte des Gilets jaunes ; une révolte matée, mais pour combien de temps ?

 

Sources :

• https://www.insee.fr/fr/statistiques/2122401

• https://france-inflation.com/index.php

• https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/01/24/inflation-faut-il-s-inquieter-de-l-envolee-des-prix-dans-la-zone-euro-cinq-questions-pour-comprendre_6110793_3234.html

 

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Réussir sa lettre de motivation

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L’importance de la lettre de motivation

Selon que vous soyez déjà expérimenté, en cycle de spécialisation, ou pas encore, mais plutôt débutant dans la recherche d’une activité salariée, votre CV prendra plus ou moins de place dans votre démarchage d’une entreprise d’accueil.  En revanche, votre lettre de motivation garde toute son importance dans tous les cas de figure, quel que soit le niveau de votre formation.

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La présentation de la lettre de motivation

Naturellement, vous ne vous présenterez pas de la même manière si c’est l’Ecole qui vous a mis en contact avec l’entreprise ou si votre candidature est spontanée.

Dans le premier cas, vous connaissez déjà les besoins en recrutement de votre destinataire, puisque c’est lui qui a rédigé la fiche de poste. En outre, le premier travail de tri a déjà été fait en votre faveur, cette fois-ci par le Département d’Orientation Professionnelle de votre Ecole, (le DOP) puisque c’est lui qui a analysé votre profil et jugé qu’il correspondait aux attentes de l’employeur. Dans ces conditions, naturellement, il vous est inutile de chercher absolument à créer une surprise en envoyant votre lettre. Ce qui ne signifie pas, bien sûr, que vous soyez dispensé de susciter l’intérêt de votre destinataire, parce qu’en tout état de cause, il y a des chances que vous soyez plusieurs à candidater, parfois même plusieurs étudiants de votre propre école. Certes, en principe, l’Ecole ne vous a pas envoyé au hasard, il en va d’ailleurs de sa crédibilité auprès de l’employeur de lui envoyer des candidats crédibles. Donc, un premier pas a été franchi. Il vous reste à obtenir un rendez-vous en retenant l’attention.

Dans le deuxième cas, celui de la candidature spontanée, surtout ne rédigez pas de lettre-type dont vous vous contenteriez de changer le nom du destinataire en haut de la page. D’abord, cela se verra tout de suite, parce que le recruteur est un habitué des candidatures. Ensuite cela fera très mauvais effet, car l’aspect standardisé de votre prose dénoncera votre manque d’intérêt marqué pour l’entreprise visée, ce qui serait évidemment contradictoire avec le principe même d’une lettre de motivation, destinée à convaincre que c’est bien cette entreprise-là qui vous intéresse.

Sans nul doute, votre destinataire n’est pas naïf, il sait bien que vous mettez plusieurs fers au feu, il ferait la même chose que vous s’il était à votre place. Donc, n’essayez pas non plus de lui faire croire qu’il est le seul et unique objet de vos attentes.

 

La cohérence entre le contenu de la lettre de motivation et l’entretien d’embauche

Dans les deux cas, l’honnêteté paiera toujours, d’autant qu’à l’étape suivante, celle de l’entretien de visu, il faudra que le recruteur trouve une cohérence entre la lettre écrite et l’entretien oral. Il n’y aurait rien de pire que de laisser penser que vous avez voulu tromper sa vigilance, abuser de sa confiance alors même qu’un contrat d’alternance repose sur la confiance partagée entre l’étudiant, l’entreprise et l’Ecole.

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Voilà quelques premiers conseils. Mais naturellement, pour aller plus loin, vous qui entrez dans l’Ecole, participez assidûment aux ateliers de Technique de Recherche d’Entreprise (les TRE) et surtout suivez scrupuleusement les conseils de ceux qui les animent : ce sont des professionnels aguerris, ils ont tout intérêt à ce que vous réussissiez, et vous avez tout intérêt à les écouter. Ainsi pourrez-vous commencer votre carrière avec notre Ecole.

 

Pour tout savoir : comment réussir votre entretien d’embauche

 

La Journée de Talents consacrée au risque

 

 

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La notion de risque

Le mercredi 1er décembre, nos étudiants étaient réunis sur notre campus de Paris pour écouter les conférences de plusieurs de leurs professeurs chargés de leur présenter la notion de risque.

Le mot vient du verbe latin resecare, couper dans le sens de retrancher, enlever une partie d’un tout en la coupant du reste. Par extension, le risque désigne ce qui menace une marchandise transportée par bateau (de tout temps, les voies navigables sont les reines des voies commerciales, aujourd’hui la mer assure 85% du trafic commercial mondial). C’était donc sur mer que le risque était le plus grand, à cause des tempêtes, des naufrages, du risque de ne pas voir arriver sa marchandise à bon port. L’italien risco signifie donc directement le risque commercial.

Le risque concerne donc avant toute chose les disciplines dont nos étudiants font aujourd’hui l’apprentissage : dans le commerce, la gestion, et même les ressources humaines. Mais en amont de ces matières, sur le sens du risque en tant que tel, nous avons ouvert quelques pistes de réflexion.

 

Y a-t-il un management possible sans prise de risque ?

A l’évidence, non, quand il s’agit de créer son entreprise. C’est la raison pour laquelle on vous enseigne ici l’étude de marché, par exemple. Car si le risque est inévitable, il peut quand même être calculé. Certes, l’étude de marché n’est pas une garantie absolue contre le risque. En effet, vous découvrirez que la réussite tient sur un tabouret à trois pieds : le travail (No pain, no gain disent les anglophones), le talent, et la chance. On peut avoir les deux premiers, et manquer du troisième

Le risque est donc, aussi, un parent du hasard.

C’est à bien des égards le sel de la vie : qui voudrait d’une existence réglée à l’avance, incolore, inodore et sans saveur, avec un plan de carrière totalement prévisible ? Combien de fois entendrez-vous des gens vous dire, en évaluant leur réussite par-dessus leur épaule : « Si j’avais su que ce serait si difficile, je ne l’aurais pas même tenté ! » Mais ils ignoraient leur destin, et c’est grâce à cette ignorance qu’ils ont pu franchir des limites insoupçonnées. On pense à ce mot attribué à Mark Twain : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ».

 

L’omniprésence du risque

Le principe de précaution peut présenter lui-même un risque, celui de l’attentisme, de l’immobilisme, et finalement de la régression, en vertu d’un autre principe disposant que celui qui n’avance pas – individu ou entreprise – recule. Donner une valeur constitutionnelle au principe de précaution est de nature à calmer les craintes des uns, nourrir les emportements des autres, mais ce n’est pas du management authentique, car ce management politique crispé autour des lois politiques ignore les lois naturelles de la vie. A ce compte-là, on peut tout aussi bien refuser autre chose, par exemple de prendre le risque de la concurrence, ce qui reviendrait alors à végéter dans un état bientôt dépassé par le cours de l’histoire.

Encore une fois, le risque n’est pas un coup de dé laissé à la chance, car même la chance se travaille. Gilbert Trigano, fondateur du Club Méditerranée, disait : « Un coup de chance ne fait pas un chanceux, de même qu’un coup de soleil ne fait pas un bronzé ».

La vocation du management consiste à concilier le souhaitable et le possible, le rêve et la réalité. Sans prise de risque, vous ne pourrez jamais savourer cette sagesse encore une fois attribuée à Mark Twain : « Dans 20 ans, vous serez plus déçu par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez ». Mais le management authentique vous aide à ce que le voilier ne fasse pas naufrage, que la sortie des sentiers battus ne vous précipite pas dans les ronces, que le rêve ne soit pas un cauchemar, que la découverte ne tourne pas à l’errance, au fourvoiement, à la divagation. C’est ce à quoi nous essayons de vous former dans notre Ecole.

 

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La fonction RH

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La fonction RH, une compétence nécessaire

Plus que jamais, les entreprises françaises, de quelque nature qu’elles soient, ont besoin de professionnels compétents pour exercer les différentes activités de la fonction RH. Il arrive encore que des structures se contentent d’une simple administration du personnel au fil de l’eau, dont la technicité n’est pas toujours certaine, quitte à commettre des erreurs préjudiciables, comme on a pu le voir dans le passé, notamment dans le processus de recrutement, mais pas seulement. Pour citer deux exemples intéressant le secteur de la formation professionnelle, rappelons la confusion entretenue il y a une dizaine d’années entre la qualification professionnelle et le grade académique, ou encore l’incompréhension de la Loi Cherpion, une loi bénéfique visant à lutter contre la précarité professionnelle, mais que certains recruteurs mal instruits croyaient tournée contre l’alternance. Dans tous les domaines, jusqu’à celui de l’éthique du management – rappelons-nous le désastreux Plan Next à France Telecom – il y a encore beaucoup à faire pour que le métier RH soit convenablement pratiqué, surtout dans le secteur privé dont le personnel en dépend plus qu’ailleurs.

Les branches de la fonction RH

La fonction RH connaît plusieurs branches.

Le recrutement, car même si cette prérogative revient souvent au chef de service ou à la direction générale, le responsable RH accompagne au moins la démarche par sa connaissance juridique des contrats, et aussi celle du profilage. Mais il arrive aussi qu’il gère l’ensemble de la procédure.

La gestion des carrières, ce qui inclut la formation, mais aussi un suivi des droits individuels à la formation, et encore l’audit social, et la RSE, ou au moins un lien étroit avec la Responsabilité Sociétale des Entreprises.

Il est nécessairement connecté au service de la paie, quand bien même les deux métiers sont différents : il faut que la paie soit tenue au courant de l’évolution du salarié.

La même constatation est à faire pour la communication interne, qui certes informe les salariés sur les activités de l’entreprise en général, mais s’occupe aussi de la cohésion sociétale du personnel. Il importe donc que les deux secteurs soient corrélés.

L’importance de la fonction RH

Le profil du candidat à une formation RH dans notre Ecole est majoritairement celui d’un diplômé de Droit, ou bien de Psychologie – ce qui n’exclut en aucune façon, bien entendu, les autres profils. Ceux qui ont une formation plus proche des sciences sociales ou humaines ont parfois tendance à confondre le responsable RH et le délégué du personnel, alors que ce n’est pas la même fonction : le responsable RH ne s’interpose pas, il n’a d’ailleurs aucun mandat pour le faire, il accompagne le personnel et la direction tout ensemble pour la bonne marche de l’entreprise. C’est dire l’importance de son rôle : bien sûr, tous les postes sont utiles, mais la fonction RH est au croisement de toutes les routes et donc assure l’inhérence de l’entreprise.

Plusieurs formules vous sont proposées ici pour entamer ou perfectionner votre qualification RH, à quelque niveau que ce soit de vos études. Bienvenue chez nous pour cette nouvelle étape !

 

Réussir son entretien d’embauche en alternance

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Réussir son entretien d’embauche avec le TRE

La rentrée est faite, et pour ceux qui n’ont pas déjà leur alternance, c’est le moment de la recherche de stage. Vous suivez donc les ateliers de recherche d’entreprise, animés par des professionnels qui ont une expertise reconnue dans la technique de recherche, la TRE : Technique de Recherche d’Entreprise. Faites-leur confiance, écoutez-les, c’est le premier conseil que nous vous donnons : soyez docile, ne croyez pas que vous n’avez rien à apprendre dans ce domaine sous prétexte que vous auriez déjà reçu une vague proposition quelque part, ils savent ce qu’ils font, et c’est parce qu’ils savent aider les étudiants à trouver leurs stages que l’Ecole qui les emploie peut prospérer au milieu de la rude concurrence de l’enseignement privé du management ; d’autant plus que notre Ecole est historiquement un précurseur de la formule de l’enseignement du management en alternance dans les classes supérieures.

Les conseils pour réussir son entretien d’embauche

Sans déflorer le moins du monde ce qui vous sera enseigné dans les TRE, voici tout de même un petit rappel de quelques règles pour que votre quête aboutisse.

Souvenez-vous que votre carrière commence à l’Ecole : votre formation est autant pratique que théorique. Donc, tirez-en une première conséquence : votre entretien n’est pas celui d’un étudiant qui réclame un stage d’observation de l’entreprise comme jadis en classe de Troisième, mais celui d’un professionnel arrivant à un entretien d’embauche. Bien sûr, votre profil est différent selon que vous étudiez en 1e année ou en 5e, mais votre état d’esprit doit déjà être celui d’un professionnel.

Renseignez-vous sur l’entreprise, sur sa culture, et lisez bien la fiche de poste : en principe, vous l’avez fait, mais si vous négligez cette étape, vous paraîtrez peu motivé et venu en entretien dans le seul but de décrocher un stage quel qu’il soit.

Ne soyez pas psychorigide : par exemple, dans le secteur bancaire, si vous éprouvez une attirance irrésistible pour la Caisse d’Epargne parce que vous aimez les écureuils, soyez suffisamment souple pour accepter de passer sous une autre enseigne en attendant de réaliser votre rêve ; sans compter que vos désirs peuvent évoluer avec la pratique.

Ne venez pas mal habillé, même si les codes vestimentaires ont tendance à évoluer, ce qui ne signifie pas que l’on puisse confondre la décontraction avec la désinvolture. Si l’Ecole vous impose un dress-code un tant soit peu exigeant, c’est bien pour vous habituer à faire la différence entre votre activité professionnelle, qui mérite un soin extérieur particulier, et vos activités privées dont vous êtes le seul juge. La forme compte au moins autant et souvent plus, que le fond, surtout quand on n’a pas encore à offrir une expertise susceptible de fait baver d’envie votre recruteur.
La majorité des candidats seront tentés de convaincre leur interlocuteur sur ce qu’ils peuvent apporter à l’entreprise, d’ailleurs parfois la question peut leur être posée. Mais ne vous engagez dans ce dialogue que si vous êtes déjà capable d’apporter quelque chose : par exemple, si vous êtes ingénieur et suivez à l’Ecole un cursus managérial complémentaire, vous pouvez apporter votre compétence déjà acquise ; mais présentez-vous d’abord comme un candidat qui formule des attentes, n’inversez pas les choses.

Restez naturel, présentez-vous comme vous êtes : d’abord, votre interlocuteur a l’habitude des entretiens de cette nature et saura vous démasquer si vous jouez un rôle, ensuite il sait très bien que vous pouvez être stressé ; il le serait lui-même à votre place, il l’a été avant vous. Si vous trichez, il le verra, et la confiance ne pourra pas s’installer entre vous et l’entreprise.
Encore une fois, ces quelques conseils ne remplacent en aucun cas les ateliers de technique de recherche d’entreprise : allez-y en toute confiance, si vous écoutez bien ce que l’on vous y enseignera, vous aurez toutes les chances de réussir à décrocher votre stage.

 

En complément de ce podcast, nous vous invitons à vous diriger vers le podcast « Trouver son entreprise« 

Trouver son entreprise

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Le séminaire TRE, première aide pour trouver son entreprise

Dans le contexte des différentes rentrées, celle de l’automne et celle de l’hiver, notre Ecole propose aux étudiants inscrits un séminaire de technique de recherche d’entreprise, TRE, première étape fondamentale dans leur cursus qui consiste à allier l’acquisition des savoirs théoriques à l’Ecole et celle des compétences pratiques en entreprise.
La première chose à faire, avant d’entrer dans le détail concret, c’est d’écouter rigoureusement les conseils prodigués par les professionnels qui animent ce séminaire de technique de recherche d’entreprise. Trop souvent – on a envie de dire avec assurance : la plupart du temps – bien sûr dans des conditions normales, c’est-à-dire qui excluent les deux périodes difficiles de confinement que nous avons traversées – la plupart de ceux qui ne réussissent pas dans cette démarche se mettent en difficulté parce qu’ils ne suivent pas convenablement les recommandations qui leur sont faites en TRE.

Le curriculum vitae, l’outil pour trouver son entreprise

Cela commence dès la rédaction du CV. Non pas que tous doivent se ressembler, au contraire : selon le profil du candidat, mais aussi selon le secteur professionnel visé, un cv devient unique, il est l’image même du savoir-faire mais aussi du savoir-être de celui dont il parle.
A cette recherche de la qualité s’ajoute une recherche de la quantité. Non pas que l’on doive envoyer son cv à n’importe qui en suivant avec le doigt la liste de toutes les entreprises de votre région, mais il en est de la recherche de l’entreprise ce qu’il en est de la prospection commerciale, plus exactement du marketing direct : identifier un panel le plus large possible et envoyer sa candidature massivement, avec l’espoir d’en obtenir en retour plusieurs propositions d’entretien. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, une grande partie des postes créés le sont grâce à des candidatures spontanées, attirant l’attention de l’entreprise sur un besoin de recrutement.

Le Département d’Orientation Professionnelle

Si notre Ecole, qui a été pionnière de l’alternance dans l’enseignement supérieur, peut se flatter de pouvoir présenter un délai moyen d’un mois et demi seulement entre la fin des études et le recrutement en entreprise, elle peut aussi faire valoir l’expertise de son Département d’Orientation Professionnelle, le DOP, dans la recherche du stage. Même si l’expérience de cette recherche est nouvelle pour vous, ne vous laissez pas dépasser par le doute, faites confiance à ceux qui vous aideront, et pour la majorité d’entre vous, tout se passera bien. Faites une évaluation simple : si nos techniques de recherche d’entreprise n’étaient pas performantes, notre Ecole n’existerait pas, puisqu’elle est en tant que telle une société privée, réalisant son chiffre d’affaires sur la base des stages proposés par les entreprises elles-mêmes ou bien décrochés spontanément par ses étudiants : c’est un échange gagnant-gagnant, où chacun peut compter sur l’autre. Bienvenue à l’Ecole et écoutez bien !

L’euphorie boursière

L’euphorie boursière

L’Economie n’est pas une science prédictive, nous le savons, mais rien ne nous empêche d’hasarder quelques prospectives, non pas tant sur l’activité économique elle-même que sur l’activité financière.
Naturellement, l’une et l’autre sont liées. Déjà, avant la grippe chinoise, les économies avancées pratiquaient massivement l’assouplissement quantitatif – quantitative easing – consistant à injecter de la monnaie toute neuve dans les rouages de l’activité économique pour la soutenir en facilitant le crédit. Ce système présente évidemment le risque de provoquer de l’inflation à force de banaliser la monnaie, mais en fait, ce qui se produit aujourd’hui, c’est que l’assouplissement, au lieu d’aller vers l’activité, favorise plutôt la spéculation. Donc, pas d’inflation, mais en revanche, gonflement exagéré du marché boursier, lequel ne reflète pas l’état réel de l’économie mondiale.
Nous avons plusieurs exemples historiques de survalorisation des marchés : rappelons-nous seulement qu’avant l’éclatement de la bulle japonaise à la fin des années 80, l’immobilier de Tokyo équivalait en valeur boursière à celui de l’ensemble des Etats-Unis. C’est alors que le Nikkei a soudainement perdu 80% de sa valeur. Avec la crise engendrée par la grippe chinoise, les Etats ont injecté 24.000 milliards dans l’économie, mais cet argent est allé moins vers la consommation que vers l’épargne immobilière et boursière, de sorte que l’euphorie boursière a été accentuée : le NASDAQ, par exemple, a grimpé de 105%.

En France, l’indice boursier est à 6.300 points, du jamais vu depuis l’an 2000 quand l’action France Telecom avait pris 20 points en une seule journée par surinterprétation de l’introduction en bourse de Wanadoo. Aux Etats-Unis, l’indice Standard & Poors a connu en un an sa plus forte hausse depuis 1936 : est-ce un signe de décorrélation ?
Certes, on entend des voix rassurantes : les entreprises non-concurrentielles qui font faillite libèrent du capital et de la force de travail qui se réorientent vers les entreprises les plus fiables. 17% de l’activité française devront être ainsi restructurés – ce qui, entre parenthèses, exige un gros effort de formation ou de reformation pour environ deux millions de contributeurs à l’activité générale, et place notre école au cœur de cette dynamique générale. En tout cas, ce mouvement atténuerait la décorrélation entre la bourse et la création de richesse véritable.

Le marché boursier actuel

Il n’empêche que l’euphorie actuelle des marchés encourage la recherche de l’effet de levier. Rappelons-en la définition : si vous investissez 1 000 € et que le courtier vous promet un effet de levier de 20, il misera 20 000 € en votre nom. Mais si l’action baisse de 10 % du cours de votre actif, vous perdrez 2 000, alors que vous n’aviez investi que 1 000. Ainsi devenez-vous débiteur du double de votre créance initiale. Quelques-uns pensent que la bourse, c’est comme le casino. Ce n’est pas vrai : la bourse exprime l’activité et même la soutient. Mais peut-on parler de soutien quand on assiste à l’emballement actuel des indices ?
Cela dit, répétons-le, l’économie n’est pas une science prédictive, et gardons en mémoire l’enseignement d’un célèbre investisseur contemporain, Peter Lynch, s’adressant aux à tous ceux qui ont constamment peur d’un krach boursier : « Plus d’argent a été perdu par anticipation des crises que par les crises elles-mêmes ».

 

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