Rentrée décalée de Janvier

 

La désillusion de la rentrée : une réorientation envisagée

Il est parfaitement naturel qu’un étudiant en recherche de son bon positionnement puisse s’engager malgré lui dans une voie dont il découvre, rapidement mais tout de même après avoir fait sa rentrée, qu’elle n’est pas celle qui lui convient. Il n’y a pas à culpabiliser là-dessus, c’est normal, les offres de formation sont tellement variées que le jeune s’y perd quelquefois. Ce qui serait cruel, ce serait de condamner ces étudiants – qui, avec la meilleure intention du monde, se sont mal orientés au moment de la rentrée classique – à devoir supporter de perdre une année académique tout entière en attendant de mieux s’orienter l’année suivante.

Notre solution : la rentrée de janvier

C’est la raison pour laquelle nous leur offrons la possibilité de concourir en janvier. Ainsi n’auront-ils perdu qu’un trimestre. A nous de leur proposer, dans les premiers temps de leur formation en alternance, un parcours académique plus intensif ou plus long, c’est-à-dire s’achevant non pas en été, mais en automne, qui leur permettra de rattraper leur retard et de bénéficier au bout du compte de la même qualité de formation que celle dont ont bénéficié leurs camarades entrés en octobre. Il ne s’agit donc en aucun cas d’un parcours diminué, donc dévalorisé : nous avons prévu de l’aménager en fonction des circonstances, de sorte qu’il reçoive les mêmes garanties de qualité que le parcours classique démarré en octobre. Alors, oubliez vite votre erreur d’aiguillage, ne restez pas sur ce que vous avez regardé comme un échec, n’hésitez pas à retomber sur vos pieds en vous inscrivant au concours de janvier. Bienvenue dans notre école de toutes les chances !

Plus d’informations sur notre rentrée de janvier

Vous souhaitez vous réorienter ? La rentrée d’octobre était trop proche pour vous ? Vous avez commencé un cursus qui ne correspond pas à vos attentes ? Grâce à la rentrée décalée des écoles ESM-A, ESCI, ISEAM et ISEADD, intégrez la plupart de nos programmes sans perdre votre année tout en étant en alternance. rentree-janvier-670x320

En pratique :

De janvier à février 2023, vous aurez un programme intensif de remise à niveau : le rythme habituel de votre alternance sera inversé, soit 3 jours en cours et 2 jours en entreprise. Ainsi vous pourrez rattraper les cours du premier trimestre tout en assistant aux cours du second trimestre classique. A partir de mars 2023, vous revenez dans le parcours de l’alternance classique avec 3 jours en entreprise et 2 jours en cours. Vous pourrez donc obtenir votre diplôme en même temps que les étudiants rentrés en Octobre !

Admissions :

Comme pour la rentrée d’octobre, les admissions se font sur concours. Pour plus de renseignements, voir notre rubrique Admissions. Vous pouvez candidater avec ou sans entreprise. Notre Département Entreprises vous prendra en charge.

Information COVID-19 : Concours à distance

En raison de la crise sanitaire actuelle, les cours sont dispensés en visioconférence jusqu’ à nouvel ordre. 

Nous restons bien entendu joignables par téléphone et par email d’ici là.

Vous pouvez maintenant postuler en ligne.

Merci de préparer les documents suivants :

– Dernier diplôme obtenu

– Relevés de notes de la dernière année

– Lettre de motivation

– Curriculum Vitae

– Attestation de bourse pour les boursiers

 

Veuillez noter que les candidats ne procédant pas au paiement final ne seront pas pris en compte.

Votre candidature est étudiée par notre service des Admissions, vous recevez une réponse sur votre Admissibilité sous 8 jours.

Si vous êtes admissible, vous serez convoqué(e) pour un concours en visioconférence

 à la date prévue ou dans les jours suivants.

Les candidats ayant envoyé leur dossier papier ces derniers jours, et n’ayant pas eu d’accusé de réception de notre part, sont priés de contacter notre service des Admissions.

Nous vous assurons de tout notre soutien en cette période particulière et vous invitons à prendre soin de vous et de vos proches en respectant les consignes et gestes barrières pour freiner l’épidémie.

Bien cordialement,

L’équipe de l’ESM-A

Technocratie

 

technocratie

Qu’est-ce que la technocratie ?

On entend souvent des critiques adressées à ceux que l’on appelle un peu rapidement « des technocrates » ; mais, fondamentalement, qu’est-ce que la technocratie ? Le mot a été composé à partir du grec ancien : « kratos », qui est l’un des termes utilisés pour indiquer le pouvoir, ou plus précisément la domination, la maîtrise des hommes ; et « tekhnè », qui est la production matérielle. La technocratie est ainsi une domination exercée, au sein d’un groupe, un Etat ou une entreprise, par celui ou ceux qui maîtrisent la technologie nécessaire à la bonne marche de l’ensemble. Face à un manager, dont le profil est le plus souvent généraliste en dépit de son éventuelle spécialisation dans un domaine (RH, marketing, communication, gestion etc.), cette maîtrise exclusive d’une technique indispensable à la bonne marche de l’ensemble peut conduire à une confiscation pure et simple du pouvoir réel par le technocrate, privant le manager d’une liberté véritable de décision.

 

L’impact de la technocratie en entreprise

En entreprise, un exemple bien connu est celui de l’informaticien, du directeur informatique, qui est seul à connaître son domaine, et peut ainsi insensiblement imposer ses décisions au manager senior, puisque son supérieur hiérarchique ignore tout ou presque des subtilités de cette technique. Il peut ainsi configurer le site de l’entreprise à sa guise ; il peut, et c’est évidemment plus grave, accaparer tout le processus de passation de marché avec un fournisseur, ce qui peut ouvrir la porte à des abus, des trafics d’influence, des ententes privées entre lui-même et le fournisseur. On a vu des entreprises, et plus souvent encore des collectivités publiques, acquérir des logiciels pour des prix excédant largement ceux du marché, pour la seule raison que le technicien imposait au manager un point de vue abusif, non sincère.

 

Un risque de tromperie dans tous les domaines

Ce risque de tromperie se retrouve évidemment dans n’importe quel type d’organisation, et- on n’y pense pas assez – dans notre expérience individuelle, dès lors qu’un particulier désireux de changer sa chaudière, voire son mode de chauffage, ou de faire refaire son toit, ou de faire regarder le moteur de sa voiture après une rupture de la courroie de distribution, devient vulnérable entre les mains du mécanicien, devant le travail quasi invisible du couvreur juché sur son toit, le discours du chauffagiste exposant des coûts pas toujours facilement vérifiables.
Il faut donc au consommateur, comme au manager, qu’il cultive la vertu de prudence, qui consiste à ne pas abandonner sa confiance à n’importe qui, tout en devant bien faire confiance à celui qui a la compétence nécessaire à la bonne marche de l’entreprise, mais en gardant à l’esprit que la confiance n’exclut pas le contrôle.

Bureaucratie

bureaucratie

 

L’origine du mot Bureaucratie :

On emploie souvent le mot « bureaucratie », sans toujours en comprendre le sens.

Par exemple, on l’assimile à l’administration en générale quand elle est pléthorique et surtout tatillonne; mais ce n’est pas son vrai sens. A l’origine, le bureau c’est la bure, cette étoffe grossière que l’on étale sur une table pour y faire des comptes collectifs, c’est-à-dire une tâche administrative. Quand on y adjoint le mot grec « kratos », le pouvoir, on parle alors de bureaucratie, un phénomène de confiscation du pouvoir décisionnel au dépend de celui qui a nommément l’autorité et au profit des administrateurs ou des collaborateurs, autrement-dit l’administration, les collaborateurs arrachent le pouvoir des mains du chef pour l’exercer à sa place.

Un phénomène ancien

Le phénomène n’est pas nouveau, il est aussi ancien que les sociétés. Le chef suprême ne pouvant être partout et, à mesure que se développe la société, ne pouvant s’occuper de tout, il délègue ses pouvoirs à un corps intermédiaire chargé de l’exercer en son nom. C’est le principe par exemple des fonctionnaires, mais au-delà, c’est aussi le principe de toute société commerciale ou autres, les tâches sont attribuées et réparties par une autorité supérieure. Il arrive que cette autorité supérieure se fasse déborder par les autorités intermédiaires, au point que les échelons intermédiaires finissent par couper tout contact entre la base et le sommet. Cela peut exprimer la force de la routine, la résistance des administrateurs ou des collaborateurs au changement, mais aussi la lourdeur d’un appareil trop grand pour que le manager puisse tout superviser.

La bureaucratie et le management

Contre cette menace bureaucratique, le manager, surtout le manager senior, doit s’efforcer d’appliquer plusieurs règles complémentaires et parfois contradictoires en apparence. « De minimis non curat praetor » dit la maxime latine, « le chef ne s’occupe pas des détails » certes, mais le diable est parfois dans les détails et la confiance nécessaire n’exclut pas le contrôle. Faire faire mais ne rien laisser faire.