La fonction RH

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La fonction RH, une compétence nécessaire

Plus que jamais, les entreprises françaises, de quelque nature qu’elles soient, ont besoin de professionnels compétents pour exercer les différentes activités de la fonction RH. Il arrive encore que des structures se contentent d’une simple administration du personnel au fil de l’eau, dont la technicité n’est pas toujours certaine, quitte à commettre des erreurs préjudiciables, comme on a pu le voir dans le passé, notamment dans le processus de recrutement, mais pas seulement. Pour citer deux exemples intéressant le secteur de la formation professionnelle, rappelons la confusion entretenue il y a une dizaine d’années entre la qualification professionnelle et le grade académique, ou encore l’incompréhension de la Loi Cherpion, une loi bénéfique visant à lutter contre la précarité professionnelle, mais que certains recruteurs mal instruits croyaient tournée contre l’alternance. Dans tous les domaines, jusqu’à celui de l’éthique du management – rappelons-nous le désastreux Plan Next à France Telecom – il y a encore beaucoup à faire pour que le métier RH soit convenablement pratiqué, surtout dans le secteur privé dont le personnel en dépend plus qu’ailleurs.

Les branches de la fonction RH

La fonction RH connaît plusieurs branches.

Le recrutement, car même si cette prérogative revient souvent au chef de service ou à la direction générale, le responsable RH accompagne au moins la démarche par sa connaissance juridique des contrats, et aussi celle du profilage. Mais il arrive aussi qu’il gère l’ensemble de la procédure.

La gestion des carrières, ce qui inclut la formation, mais aussi un suivi des droits individuels à la formation, et encore l’audit social, et la RSE, ou au moins un lien étroit avec la Responsabilité Sociétale des Entreprises.

Il est nécessairement connecté au service de la paie, quand bien même les deux métiers sont différents : il faut que la paie soit tenue au courant de l’évolution du salarié.

La même constatation est à faire pour la communication interne, qui certes informe les salariés sur les activités de l’entreprise en général, mais s’occupe aussi de la cohésion sociétale du personnel. Il importe donc que les deux secteurs soient corrélés.

L’importance de la fonction RH

Le profil du candidat à une formation RH dans notre Ecole est majoritairement celui d’un diplômé de Droit, ou bien de Psychologie – ce qui n’exclut en aucune façon, bien entendu, les autres profils. Ceux qui ont une formation plus proche des sciences sociales ou humaines ont parfois tendance à confondre le responsable RH et le délégué du personnel, alors que ce n’est pas la même fonction : le responsable RH ne s’interpose pas, il n’a d’ailleurs aucun mandat pour le faire, il accompagne le personnel et la direction tout ensemble pour la bonne marche de l’entreprise. C’est dire l’importance de son rôle : bien sûr, tous les postes sont utiles, mais la fonction RH est au croisement de toutes les routes et donc assure l’inhérence de l’entreprise.

Plusieurs formules vous sont proposées ici pour entamer ou perfectionner votre qualification RH, à quelque niveau que ce soit de vos études. Bienvenue chez nous pour cette nouvelle étape !

 

Réussir son entretien d’embauche en alternance

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Réussir son entretien d’embauche avec le TRE

La rentrée est faite, et pour ceux qui n’ont pas déjà leur alternance, c’est le moment de la recherche de stage. Vous suivez donc les ateliers de recherche d’entreprise, animés par des professionnels qui ont une expertise reconnue dans la technique de recherche, la TRE : Technique de Recherche d’Entreprise. Faites-leur confiance, écoutez-les, c’est le premier conseil que nous vous donnons : soyez docile, ne croyez pas que vous n’avez rien à apprendre dans ce domaine sous prétexte que vous auriez déjà reçu une vague proposition quelque part, ils savent ce qu’ils font, et c’est parce qu’ils savent aider les étudiants à trouver leurs stages que l’Ecole qui les emploie peut prospérer au milieu de la rude concurrence de l’enseignement privé du management ; d’autant plus que notre Ecole est historiquement un précurseur de la formule de l’enseignement du management en alternance dans les classes supérieures.

Les conseils pour réussir son entretien d’embauche

Sans déflorer le moins du monde ce qui vous sera enseigné dans les TRE, voici tout de même un petit rappel de quelques règles pour que votre quête aboutisse.

Souvenez-vous que votre carrière commence à l’Ecole : votre formation est autant pratique que théorique. Donc, tirez-en une première conséquence : votre entretien n’est pas celui d’un étudiant qui réclame un stage d’observation de l’entreprise comme jadis en classe de Troisième, mais celui d’un professionnel arrivant à un entretien d’embauche. Bien sûr, votre profil est différent selon que vous étudiez en 1e année ou en 5e, mais votre état d’esprit doit déjà être celui d’un professionnel.

Renseignez-vous sur l’entreprise, sur sa culture, et lisez bien la fiche de poste : en principe, vous l’avez fait, mais si vous négligez cette étape, vous paraîtrez peu motivé et venu en entretien dans le seul but de décrocher un stage quel qu’il soit.

Ne soyez pas psychorigide : par exemple, dans le secteur bancaire, si vous éprouvez une attirance irrésistible pour la Caisse d’Epargne parce que vous aimez les écureuils, soyez suffisamment souple pour accepter de passer sous une autre enseigne en attendant de réaliser votre rêve ; sans compter que vos désirs peuvent évoluer avec la pratique.

Ne venez pas mal habillé, même si les codes vestimentaires ont tendance à évoluer, ce qui ne signifie pas que l’on puisse confondre la décontraction avec la désinvolture. Si l’Ecole vous impose un dress-code un tant soit peu exigeant, c’est bien pour vous habituer à faire la différence entre votre activité professionnelle, qui mérite un soin extérieur particulier, et vos activités privées dont vous êtes le seul juge. La forme compte au moins autant et souvent plus, que le fond, surtout quand on n’a pas encore à offrir une expertise susceptible de fait baver d’envie votre recruteur.
La majorité des candidats seront tentés de convaincre leur interlocuteur sur ce qu’ils peuvent apporter à l’entreprise, d’ailleurs parfois la question peut leur être posée. Mais ne vous engagez dans ce dialogue que si vous êtes déjà capable d’apporter quelque chose : par exemple, si vous êtes ingénieur et suivez à l’Ecole un cursus managérial complémentaire, vous pouvez apporter votre compétence déjà acquise ; mais présentez-vous d’abord comme un candidat qui formule des attentes, n’inversez pas les choses.

Restez naturel, présentez-vous comme vous êtes : d’abord, votre interlocuteur a l’habitude des entretiens de cette nature et saura vous démasquer si vous jouez un rôle, ensuite il sait très bien que vous pouvez être stressé ; il le serait lui-même à votre place, il l’a été avant vous. Si vous trichez, il le verra, et la confiance ne pourra pas s’installer entre vous et l’entreprise.
Encore une fois, ces quelques conseils ne remplacent en aucun cas les ateliers de technique de recherche d’entreprise : allez-y en toute confiance, si vous écoutez bien ce que l’on vous y enseignera, vous aurez toutes les chances de réussir à décrocher votre stage.

 

En complément de ce podcast, nous vous invitons à vous diriger vers le podcast « Trouver son entreprise« 

Trouver son entreprise

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Le séminaire TRE, première aide pour trouver son entreprise

Dans le contexte des différentes rentrées, celle de l’automne et celle de l’hiver, notre Ecole propose aux étudiants inscrits un séminaire de technique de recherche d’entreprise, TRE, première étape fondamentale dans leur cursus qui consiste à allier l’acquisition des savoirs théoriques à l’Ecole et celle des compétences pratiques en entreprise.
La première chose à faire, avant d’entrer dans le détail concret, c’est d’écouter rigoureusement les conseils prodigués par les professionnels qui animent ce séminaire de technique de recherche d’entreprise. Trop souvent – on a envie de dire avec assurance : la plupart du temps – bien sûr dans des conditions normales, c’est-à-dire qui excluent les deux périodes difficiles de confinement que nous avons traversées – la plupart de ceux qui ne réussissent pas dans cette démarche se mettent en difficulté parce qu’ils ne suivent pas convenablement les recommandations qui leur sont faites en TRE.

Le curriculum vitae, l’outil pour trouver son entreprise

Cela commence dès la rédaction du CV. Non pas que tous doivent se ressembler, au contraire : selon le profil du candidat, mais aussi selon le secteur professionnel visé, un cv devient unique, il est l’image même du savoir-faire mais aussi du savoir-être de celui dont il parle.
A cette recherche de la qualité s’ajoute une recherche de la quantité. Non pas que l’on doive envoyer son cv à n’importe qui en suivant avec le doigt la liste de toutes les entreprises de votre région, mais il en est de la recherche de l’entreprise ce qu’il en est de la prospection commerciale, plus exactement du marketing direct : identifier un panel le plus large possible et envoyer sa candidature massivement, avec l’espoir d’en obtenir en retour plusieurs propositions d’entretien. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, une grande partie des postes créés le sont grâce à des candidatures spontanées, attirant l’attention de l’entreprise sur un besoin de recrutement.

Le Département d’Orientation Professionnelle

Si notre Ecole, qui a été pionnière de l’alternance dans l’enseignement supérieur, peut se flatter de pouvoir présenter un délai moyen d’un mois et demi seulement entre la fin des études et le recrutement en entreprise, elle peut aussi faire valoir l’expertise de son Département d’Orientation Professionnelle, le DOP, dans la recherche du stage. Même si l’expérience de cette recherche est nouvelle pour vous, ne vous laissez pas dépasser par le doute, faites confiance à ceux qui vous aideront, et pour la majorité d’entre vous, tout se passera bien. Faites une évaluation simple : si nos techniques de recherche d’entreprise n’étaient pas performantes, notre Ecole n’existerait pas, puisqu’elle est en tant que telle une société privée, réalisant son chiffre d’affaires sur la base des stages proposés par les entreprises elles-mêmes ou bien décrochés spontanément par ses étudiants : c’est un échange gagnant-gagnant, où chacun peut compter sur l’autre. Bienvenue à l’Ecole et écoutez bien !

L’euphorie boursière

L’euphorie boursière

L’Economie n’est pas une science prédictive, nous le savons, mais rien ne nous empêche d’hasarder quelques prospectives, non pas tant sur l’activité économique elle-même que sur l’activité financière.
Naturellement, l’une et l’autre sont liées. Déjà, avant la grippe chinoise, les économies avancées pratiquaient massivement l’assouplissement quantitatif – quantitative easing – consistant à injecter de la monnaie toute neuve dans les rouages de l’activité économique pour la soutenir en facilitant le crédit. Ce système présente évidemment le risque de provoquer de l’inflation à force de banaliser la monnaie, mais en fait, ce qui se produit aujourd’hui, c’est que l’assouplissement, au lieu d’aller vers l’activité, favorise plutôt la spéculation. Donc, pas d’inflation, mais en revanche, gonflement exagéré du marché boursier, lequel ne reflète pas l’état réel de l’économie mondiale.
Nous avons plusieurs exemples historiques de survalorisation des marchés : rappelons-nous seulement qu’avant l’éclatement de la bulle japonaise à la fin des années 80, l’immobilier de Tokyo équivalait en valeur boursière à celui de l’ensemble des Etats-Unis. C’est alors que le Nikkei a soudainement perdu 80% de sa valeur. Avec la crise engendrée par la grippe chinoise, les Etats ont injecté 24.000 milliards dans l’économie, mais cet argent est allé moins vers la consommation que vers l’épargne immobilière et boursière, de sorte que l’euphorie boursière a été accentuée : le NASDAQ, par exemple, a grimpé de 105%.

En France, l’indice boursier est à 6.300 points, du jamais vu depuis l’an 2000 quand l’action France Telecom avait pris 20 points en une seule journée par surinterprétation de l’introduction en bourse de Wanadoo. Aux Etats-Unis, l’indice Standard & Poors a connu en un an sa plus forte hausse depuis 1936 : est-ce un signe de décorrélation ?
Certes, on entend des voix rassurantes : les entreprises non-concurrentielles qui font faillite libèrent du capital et de la force de travail qui se réorientent vers les entreprises les plus fiables. 17% de l’activité française devront être ainsi restructurés – ce qui, entre parenthèses, exige un gros effort de formation ou de reformation pour environ deux millions de contributeurs à l’activité générale, et place notre école au cœur de cette dynamique générale. En tout cas, ce mouvement atténuerait la décorrélation entre la bourse et la création de richesse véritable.

Le marché boursier actuel

Il n’empêche que l’euphorie actuelle des marchés encourage la recherche de l’effet de levier. Rappelons-en la définition : si vous investissez 1 000 € et que le courtier vous promet un effet de levier de 20, il misera 20 000 € en votre nom. Mais si l’action baisse de 10 % du cours de votre actif, vous perdrez 2 000, alors que vous n’aviez investi que 1 000. Ainsi devenez-vous débiteur du double de votre créance initiale. Quelques-uns pensent que la bourse, c’est comme le casino. Ce n’est pas vrai : la bourse exprime l’activité et même la soutient. Mais peut-on parler de soutien quand on assiste à l’emballement actuel des indices ?
Cela dit, répétons-le, l’économie n’est pas une science prédictive, et gardons en mémoire l’enseignement d’un célèbre investisseur contemporain, Peter Lynch, s’adressant aux à tous ceux qui ont constamment peur d’un krach boursier : « Plus d’argent a été perdu par anticipation des crises que par les crises elles-mêmes ».

 

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Qu’est-ce que le contrat de professionnalisation ?

Le contrat de professionnalisation : de quoi s’agit-il ?

Le contrat de professionnalisation, communément appelé « contrat pro », est l’une des formules disponibles pour l’étudiant en alternance, la plus intéressante du point de vue de la rémunération, mais, en contrepartie, la plus astreignante dans sa mise en place administrative.

En effet, ce contrat lie non seulement l’Ecole, l’étudiant et l’entreprise, mais aussi l’organisme attributaire du contrat, appelé Opérateur de compétences, ou « Opco ». C’est donc un contrat quadripartite, sachant que l’Opco, qui est un organisme agréé par l’Etat, dispose du pouvoir d’attribuer ou non le financement de la formation, en fonction de différents critères comme l’adéquation de la formation. Il existe onze « Opcos » distincts selon les branches d’activité, allant de plasturgie jusqu’aux métiers du commerce en passant par la communication, les finances, le traitement des déchets etc.

Même des organismes publics à vocation industrielle ou commerciale, comme par exemple la SNCF ou la RATP, peuvent passer des contrats pro, du moment qu’ils sont assujettis au financement de la formation professionnelle continue.

Le contrat pro porte bien son nom, car il est orienté vers l’acquisition de compétences professionnelles ; des compétences toutefois qui allient le savoir-faire et le savoir, ceux de l’entreprise accouplés au parcours académique suivi à l’Ecole ; un parcours cependant assuré par des professionnels eux-mêmes, mais qui ont la particularité d’être également officiellement reconnus pour leur compétence pédagogique.

A qui s’adresse ce type de contrat ?

Ce contrat s’adresse à différentes catégories : les étudiants jusqu’à 25 ans, les demandeurs d’emploi à partir de 25 ans, les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (le RSA), de l’Allocation de solidarité spécifique ou de l’allocation aux adultes handicapés, l’AAH, enfin des personnes ayant bénéficié d’un Contrat unique d’insertion, le CUI.

Le fonctionnement du contrat de professionnalisation

Le stagiaire bénéficie dans l’entreprise de l’accompagnement par un tuteur qui l’accueille et contribue sur place à l’acquisition des savoir-faire professionnels. En partenariat avec l’Ecole, il veille au respect du contrat par l’étudiant, notamment à son assiduité en cours, ce qui explique qu’à l’Ecole les enseignants doivent faire l’appel en début de cours et qu’une grille d’assiduité doive être tenue à jour, qui conditionne la stabilité du contrat. Le tuteur enfin participe à sa manière à l’évaluation générale de la formation ; non qu’il puisse se substituer aux décisions pédagogiques de l’Ecole, mais sa voix est consultative.

De son côté, l’Ecole dispense la formation académique deux jours par semaine et délivre une carte d’étudiant des métiers. En fin de formation, elle décerne un titre certifié par l’Etat au Répertoire National des Certifications professionnelles.

Nous l’avons dit, le principal attrait du contrat pro est sa rémunération : 65% du smic pour les moins de 21 ans, 80% pour les étudiants de 21 à 25 ans, et 85%, voire 100% selon les conventions, pour les plus de 25 ans. Selon les niveaux de prise en charge fixés par les branches professionnelles, la formule est efficace, mais l’étudiant doit savoir qu’il existe des solutions de rechange pour le cas où il rencontrerait une difficulté à s’intégrer au dispositif. Dans tous les cas de figure, vous êtes invités à commencer votre carrière dans notre Ecole !

Après le pétrole, quelle énergie d’avenir ?

Podcast : après le pétrole

Le pétrole, une ressource omniprésente

La question est souvent posée de savoir quelle sera, ou quelles seront, les énergies d’avenir après la fin du pétrole.

Relevons d’abord que cette question est mal posée, parce que le pétrole n’est pas seulement une énergie, c’est avant tout une ressource, et, on peut le dire, la reine des ressources, telle qu’aucune autre ne peut lui être comparée. En effet, nous vivons à l’ère du plastique, comme nos ancêtres ont pu vivre jadis à l’âge de pierre, de fer ou de l’acier. Aujourd’hui, la grande majorité des équipements qui nous entourent sont fabriqués avec une base de pétrole : on voit donc que cette ressource ne procure pas seulement de l’énergie, elle sert aussi à concevoir la majorité des outils que l’homme emploie depuis plusieurs générations. Il faudrait donc poser la question différemment : quelle est la ressource qui, non seulement remplacerait le pétrole comme énergie, mais en outre nous ferait sortir de l’âge du plastique ?

Une ressource limitée

Relevons ensuite que nous retrouvons dans cette question posée le défaut caractéristique de nombreux cercles de réflexion et de prospective. En effet, ces assemblées prennent, si l’on peut dire, une photographie figeant l’état des choses au moment où elles se prononcent, en posant comme postulat que, vingt ans, cinquante ans plus tard, le contexte dans lequel elles réfléchissent n’aura pas évolué. C’est ainsi, par exemple, que l’on s’était convaincu, il y a quelques décennies, qu’il n’y aurait bientôt plus de gaz disponible sur terre, parce que toutes les réserves connues étaient en voie d’épuisement. Mais ce calcul figé passe par-dessus le mouvement de l’humanité, en l’occurrence, sa capacité à améliorer la prospection, à découvrir des réserves là on croyait qu’il n’y en avait pas, à perfectionner l’exploitation. De fait, démentant les prédictions, le gaz est aujourd’hui surabondant, et devient même un enjeu dans les tensions géopolitiques, comme le montre par exemple le Nord Stream reliant directement la Russie à l’Allemagne, au grand dam des Etats-Unis.

Il en est de même pour le pétrole. Le fameux concept de « pic pétrolier » repose sur le fait, indéniable, que cette ressource est fossile, non renouvelable, dont l’exploitation est donc forcément limitée. Reste à savoir si l’humanité est capable d’en épuiser les réserves : c’est un aspect quantitatif. On oublie l’aspect qualitatif de la prospection pétrolière, capable, elle aussi de déceler des nappes là on l’on avait cru ne rien voir quelques décennies auparavant : pensons à Chypre, située pourtant dans la mer la plus anciennement et densément pratiquée au monde, où l’on a découvert il y a quelques années des réserves insoupçonnées ; pensons au gaz du Mozambique, et à tant d’autres exemples.

En réalité, c’est encore une fois l’ingéniosité humaine, et elle seule, qui décidera du changement de modèle : si l’on a abandonné le charbon, ce n’est pas parce qu’il n’y en avait plus, c’est parce qu’on a trouvé mieux. Un jour, qui sait, il est possible que l’on trouve mieux que le pétrole, comme énergie, ou même comme matière première en général. Ce n’est pas aux groupes de réflexion d’en décider, c’est au progrès scientifique.

 

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Home in Love, votre aide pour trouver un logement

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Pas de soucis, notre partenaire Home in Love s’occupe de tout !

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  • Vous êtes aidé au moment de votre installation pour l’électricité, l’eau, Internet, le téléphone…
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Le recrutement hors Parcoursup

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Notre Ecole recrute ses étudiants en-dehors de la procédure Parcoursup, et ceci pour deux raisons.

La réforme du bac

La première raison touche aux principes traditionnels qui prévalaient avant la mise en place de cette procédure. Le bac ou ses équivalents sont des diplômes ouvrant les portes des études supérieures. Cependant, les parents qui découvrent pour la première fois la procédure Parcoursup ont un sentiment bien différent : leur enfant est admis, refusé, ou sur liste d’attente.

Classement, liste d’attente, liste d’appel… Les élèves de Terminale en France ont donc les yeux rivés sur les résultats de Parcoursup depuis la fin du mois de mai, et on les informe également du rang d’admission constaté l’année précédente dans la formation qu’ils briguent. Ils sont donc bien dans la peau de quelqu’un qui attend les résultats d’un… concours. À cela s’ajoute le fait que bon nombre d’étudiants actuels de première année ont renouvelé leurs candidatures sur Parcoursup par filet de sécurité, en attendant leurs résultats de passage en deuxième année : l’encombrement est donc à son comble !

La réforme du bac français, lequel est passé désormais majoritairement en contrôle continu, aboutit à ce que les étudiants travaillent pour un dossier qui se construit sur deux ans, les années de Première et de Terminale réunies. C’est aux étudiants de gagner les places qui leur ouvriront les portes de la formation qu’ils espèrent.

Est-ce vraiment cela que nous voulons ? La vocation de notre Ecole est d’aider nos étudiants à se projeter vers les années qui s’ouvrent devant eux : les années d’étude sont faites… pour étudier. Aimer étudier, étudier ce qu’on aime, voilà l’enjeu véritable, voilà ce qui peut donner du sens aux années passées à l’école. Se doter de compétences grâce auxquelles on pourra donner le meilleur de soi-même, ce rêve est accessible à tous, et les chemins ne manqueront jamais.

Un calendrier et une procédure différente

La deuxième raison pour laquelle les établissements de notre groupe demeurent hors-Parcoursup est technique : en effet, le calendrier de nos concours d’entrée ne coïncide pas avec son guichet unique des inscriptions. C’est d’ailleurs également le cas des autres écoles de commerce ou d’ingénieurs, des instituts d’études politiques et de certaines écoles spécialisées dans la santé, dans l’art etc. Les candidats doivent donc nous contacter directement pour être sélectionnés sur dossier et concours.

Une succession de dates vous sont proposées, de sorte que la chance peut toujours être saisie selon votre disponibilité.
Ne stressez pas, préparez sereinement votre avenir professionnel, nous sommes là avant tout pour vous aider à réaliser vos objectifs.

hors parcoursup

Le choix d’inscriptions hors Parcoursup

Certaines écoles, dont les nôtres, font le choix de garder la maîtrise de leurs admissions et restent donc hors de Parcoursup.

Ne choisissez pas une formation « par défaut » !

En intégrant une formation qui ne correspond pas à vos aspirations premières, vous avez malheureusement de grandes chances d’échouer par manque de motivation. Trouver sa voie est un élément essentiel de votre réussite. Choisir une formation n’étant pas intégrée à la plateforme de l’Education nationale ne signifie pas que celle-ci n’est pas qualifiée, mais simplement que l’établissement souhaite plus de souplesse dans ses procédures d’admission.

Au sein de nos établissements, vous pouvez intégrer :

    • le Bachelor BBA de l’ESM-A : programme en alternance, spécialisation en 3ème et 4ème année : Marketing et développement commercial, QHSE, Développement Durable, Gestion finance, Ressources Humaines ou Marketing Communication Webmarketing. Titre certifié Niveau II
    • le Bachelor BBA de l’ESCI : programme en alternance, spécialisation en 3ème et 4ème année : Négociation et commerce International. Titre certifié Niveau II
    • le Programme Grande école de l’ESM-A : Programme en 5 années , 2 en initial puis 3 en alternance. Spécialisations : Communication, Gestion Finance, Ressources Humaines, Marketing. Titre certifié Niveau I
    • le Programme Grande école de l’ESCI : Programme en 5 années , 4 en initial puis 1 en alternance, semestre d’études à l’étranger en 4ème année. Titre certifié Niveau I

Sources: https://www.studyrama.com/parcoursup/les-formations-hors-parcoursup

Le marché automobile mondial

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Le passé de l’industrie automobile

On croit que la tendance au regroupement des marques automobiles ne date que d’un demi-siècle environ, et il est vrai que dans les années Soixante, pour ne parler que de la France, on pouvait voir rouler sur nos routes non seulement des Peugeot et des Renault, mais des Citroën alors indépendantes, des Simca, des Panhard, des Alpine, des Facel-Vega, des Hotchkiss, des Matra, etc.

La plupart de ces marques ont disparu ; d’autres se sont réorientées, comme Matra et Panhard vers la Défense, et d’autres encore, notamment la fameuse marque Citroën qui s’était couverte de gloire, ont été absorbées par une autre, en l’occurrence Peugeot qui est devenue PSA.

En fait, cette tendance est constante depuis les débuts de l’industrie automobile : dans les premiers temps, le client pouvait commander son propre modèle au constructeur, selon ses goûts, puis Renault et Ford ont standardisé la production, à mesure que l’automobile devenait accessible à un plus grand nombre.

Le marché automobile d’aujourd’hui

Suivant la mondialisation des échanges, et avec elle le durcissement de la concurrence, la tendance au regroupement n’a fait que se poursuivre, et dernièrement, le géant PSA lui-même a fusionné avec Chrysler et surtout un autre géant, Fiat, pour donner le groupe Stellantis : en réalité, donc, rien de vraiment nouveau sous le soleil.

Malheureusement, cette opération, qui concerne tout de même plus de 400.000 salariés, s’est déroulée dans le contexte actuel de la pandémie et de la crise économique qui en découle : on observe dans le monde un net recul des ventes depuis 2020. Pire encore, le groupe fait de plus mauvais chiffres que la moyenne mondiale, de sorte qu’au lieu de se hisser au quatrième rang mondial, comme espéré, il n’occupera que la sixième place, derrière, dans l’ordre, Toyota, Volkswagen, Renault-Nissan, General Motors et Hyundai.

En moyenne, le recul mondial est de 14%, mais le secteur connaît également une forte mutation dûe à l’engagement pris par les constructeurs de fabriquer plus de véhicules électriques. Une exigence qui se durcira encore dans l’avenir, puisque la Commission européenne prévoit de mettre en place sa norme euro 7 dès 2025. Déjà l’Europe est le deuxième marché mondial de véhicules électriques derrière la Chine, un pays exposé plus que tout autre à la pollution de l’air.

L’avenir du marché automobile

Ce que l’on retenir de plus important, en-dehors de ces considérations conjoncturelles, c’est que la fabrication automobile est un facteur de puissance, par le précieux savoir-faire qu’elle exige. Or, ce n’est pas demain la veille que l’on pourra se passer des véhicules individuels, pour la simple raison qu’on ne saurait pas, aujourd’hui, par quoi les remplacer : l’âge du cheval est passé, les transports en commun demeurent ce qu’ils sont, des moyens commodes pour se déplacer sur des lignes fixes, mais certainement pas des outils de liberté individuelle.
Quelle que soit la forme qu’elle prendra, l’automobile a encore de beaux jours devant elle. Et c’est précisément parce qu’elle est de plus en plus sophistiquée que son coût de fabrication doit être amorti par un effet de masse critique qui a fait apparaître, cette année, Stellantis.

 

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La situation économique face au monétarisme

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Le rôle de la monnaie

Pour comprendre la théorie monétariste, il faut commencer par comprendre le rôle de la monnaie.

La monnaie est une valeur d’échange, qui, en principe, suit le volume de la production des richesses : à ce volume de production correspond donc – mais toujours en principe – un volume de monnaie servant à représenter cette richesse et à la faire circuler. Si je produis une automobile dont je fixe un prix en fonction de plusieurs facteurs : le prix coûtant, le coût du travail et la demande sur le marché, je dois pouvoir disposer d’une monnaie d’échange qui atteste la vente et l’achat, aussi bien du produit lui-même que la vente ou l’achat du travail fourni, etc.

La théorie du monétarisme

La théorie monétariste, formulée dans sa forme moderne par l’économiste américain Milton Friedman, considère donc que l’évolution de la quantité de la masse monétaire suit celle de la croissance, en finançant les transactions consécutives à l’activité économique. Quand le volume de la monnaie progresse, c’est uniquement quand progresse la production.

Or, d’autres théories, au premier rang desquelles la fameuse théorie d’un économiste britannique célèbre de la première moitié du XXe siècle, John Keynes, refusent de laisser la monnaie dans cette position de stricte neutralité : à leurs yeux, elle peut servir d’arme à la disposition du pouvoir politique pour relancer une activité économique défaillante : on donne un pouvoir d’achat au consommateur pour qu’il consomme et relance ainsi la production de sorte que, la production étant dopée, l’activité économique augmente et ainsi le surplus initial de monnaie revient à un niveau raisonnable pour évoluer de nouveau en parallèle avec le rythme de la production.

C’est ainsi, par exemple, qu’un ralentissement de l’activité, qui se traduit par une montée du chômage, peut être combattu par cette politique de relance. Mais le risque pris par cette politique est de favoriser la fabrication d’une monnaie de singe, où la valeur faciale de la monnaie ne correspond plus à sa valeur réelle.

Le monétarisme aujourd’hui

La question se pose aujourd’hui où, tant la Banque Centrale Européenne, celle des pays de la zone euro, que la Federal Reserve des Etats-Unis, pratiquent ce qu’on appelle pudiquement un « assouplissement monétaire » : pour une fois, sa traduction anglaise est plus franche : quantitative easing, facilitation quantitative, autrement dit, ce qu’on aurait appelé autrefois : faire tourner la planche à billets… On espère que cette création monétaire, supérieure à la création de richesse, sera une solution pour empêcher une perte dramatique de pouvoir d’achat pour les particuliers ou les Etats les plus vulnérables.

Mais les monétaristes y voient plutôt un problème, estimant, selon le mot de l’économiste français Jacques Rueff, que « la monnaie est un carburant qui alimente l’inflation ». Même à défaut d’inflation, récemment, la Chine, par la voix de son chef de la commission chinoise de réglementation des banques et des assurances, Guo Chuking,  a alerté l’Union européenne et les Etats-Unis sur un risque de krach des marchés occidentaux, estimant que leurs valeurs boursières sont artificiellement, c’est-à-dire par un pur effet de spéculation, placées plus haut que l’économie réelle : l’avenir proche nous dira laquelle des deux pratiques, monétariste ou d’assouplissement monétaire, aura eu raison sur l’autre.

 

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