Capitalisme et socialisme

Ici et là, des voix s’élèvent pour que la crise actuelle du coronavirus offre l’occasion de modifier en profondeur notre système économique. Certains même voudraient faire table rase du capitalisme et réinstaurer un régime socialiste, dans l’espoir de s’affranchir des contraintes liées au marché, notamment de l’interdépendance des économies qui a conduit à ce que la crise atteigne l’ensemble de l’économie mondiale. Mais au fait, qu’est-ce donc que le capitalisme et le socialisme ? Il n’est pas inutile d’en rappeler les définitions pour mieux appréhender ce débat.

Qu’est-ce que le capitalisme ?

Capitalisme

Aux yeux des révolutionnaires, toute société est considérée comme capitaliste quand les moyens de production et d’échanges sont la propriété privée de leurs possesseurs, appelés « capitalistes », tandis que le fonctionnement de ces moyens est confié à des travailleurs qui n’en sont pas propriétaires mais perçoivent un salaire pour leur travail. Mais en fait, toutes les sociétés ont peu ou prou fonctionné de cette manière. Pour être plus précis, selon la doctrine marxiste, est capitaliste un régime économique et social dont la loi fondamentale est la recherche systématique de la plus-value, grâce à l’exploitation des travailleurs, en vue de la transformation d’une fraction importante de cette plus-value en capital additionnel, source de nouvelle plus-value. Ainsi le travailleur est-il floué, parce que son salaire reste stable tandis que la masse du capital s’épaissit : seul le capitaliste réalise un profit, le salarié ne touche qu’une rémunération indifférente à la richesse produite.

 

Quelles sont ses conséquences sur notre monde ?

Ce raisonnement ne tient pas compte évidemment des déficits : s’il fallait que le salarié soit systématiquement intéressé au profit, doit-on concevoir qu’il soit également intéressé au déficit du bilan ? Il n’empêche qu’en effet, la recherche effrénée du profit est responsable au moins de deux phénomènes aujourd’hui préoccupants : une immigration massive de travailleurs moins exigeants que les nationaux, et aussi nos délocalisations industrielles, dans un monde où l’effondrement des coûts de transport et le progrès des communications ont permis aux capitalistes de confier des travaux à faible valeur ajoutée, mais à main-d’œuvre abondante, comme dans le textile par exemple, à des sociétés éloignées où les salaires peuvent être 50 fois moins coûteux que chez nous. Ce qui explique aujourd’hui l’apparition de crises sectorielles inattendues, comme la pénurie de simples masques de protection en France, désarmant le peuple devant le virus.

Le socialisme, un système encore viable ?

Quant au socialisme, sa définition est plus simple : c’est l’accaparement par l’Etat des moyens de production et d’échange. Ce qui évidemment fausse les règles du marché, ou du moins n’est à peu près vivable, et sur une durée limitée, qu’en circuit fermé, comme au temps du communisme où l’on circulait en train à vapeur en Allemagne de l’Est tandis que l’Allemagne de l’ouest avait déjà son train ICE : c’était viable tant que les deux systèmes ne communiquaient pas. L’expérience a montré les failles béantes de cette administration intégrale de l’économie. Ce qui n’empêche pas que l’on puisse revenir à des politiques où l’Etat rejouerait un rôle économique plus important, en redistribuant les rôles dans la création du crédit, et en protégeant les secteurs stratégiques.

La Journée des Talents

journee des talents

 

Le 11 mars dernier, soit quelques jours avant l’ordre de confinement dû à l’épidémie de coronavirus, notre école a organisé une journée des talents consacrée au risque en entreprise.

Un thème d’actualité

Dominique Da, docteur en Droit, collaborateur au Tribunal de commerce de Bobigny, a donné aux étudiants des conseils juridiques avertis de prévention et traitement du risque de défaillance de l’entreprise ; un thème qui, nous le savons bien, va prendre une dimension inhabituelle à la sortie de notre confinement. L’évaluation de la santé de l’entreprise, les dispositifs d’alerte internes autant qu’externes, et jusqu’au rétablissement professionnel en passant par les étapes de sauvegarde, de redressement, voire de liquidation, le Docteur Da a été prophète à quelques jours seulement de la crise du « Coronokrach ».

Le risque : un enjeu juridique

Le docteur Tcherkessoff, professeur à l’Ecole, a insisté ensuite sur le risque purement juridique, son identification, son évaluation, son traitement par des mesures de réduction. Il a distingué le risque négatif conduisant à subir un préjudice, du risque positif consistant à l’anticiper pour en tirer avantage. De ce point de vue, les juristes d’entreprise peuvent souvent être regardés comme des deal-breakers, mais ils exercent dans un contexte d’insécurité juridique dans un environnement politique où de nouveaux textes peuvent impacter la productivité.
Enfin, le colonel Vincent Boichard, dont la carrière d’officier de sapeurs-pompiers s’est déroulée non seulement en France mais dans le monde entier, par exemple en Haïti au moment du tremblement de terre, est brillamment intervenu sur les crises à forte cinétique, en exposant le déroulé : planification, perception des signaux faibles, conduite de la crise, retour à la normale, puis retour d’expérience entre professionnel du secours. Chaque décision se prend en fonction du rapport entre les enjeux, les aléas et les risques pris.

Un paramètre essentiel

Nous avons conclu par des considérations plus générales sur le risque inhérent à toute action. Il n’est pas inutile de rappeler que le mot lui-même est lié au commerce : le risque est, étymologiquement, la marchandise tombée d’un convoi. Mais bien sûr, nous le considérons sous un angle plus général. S’il faut savoir prendre des risques, il faut aussi le gérer intelligemment : le risque n’est pas téméraire, il est courageux, ce qui n’est pas pareil. Mark Twain disait : « Dans 20 ans, vous serez plus déçu par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez ». Mais le management du risque vous aide à ce que le voilier ne fasse pas naufrage, que la sortie des sentiers battus ne vous précipite pas dans les ronces, que le rêve ne soit pas un cauchemar, que la découverte ne tourne pas à l’errance, au fourvoiement, à la divagation. C’est la vocation de notre école d’en enseigner les secrets à nos étudiants.

Marketing Direct

marketing direct

 

Comment fonctionne le marketing direct ?

Il est arrivé à chacun d’entre vous de recevoir avec étonnement dans votre boîte aux lettres un message publicitaire adressé à votre nom, ou encore, sur votre numéro de téléphone fixe ou même de portable, un appel commercial venant d’une entreprise que vous ne connaissiez pas ; sans parler des publicités qui vous arrivent par internet : c’est le marketing direct.

Le marketing direct utilise des bases de données : d’impressionnantes listes d’adresses, voire de numéros de téléphones, qui ont été collectées et vendues par un fournisseur. Mais comment, me direz-vous, telle entreprise, avec laquelle je n’ai jamais eu le moindre contact, peut avoir obtenu mon adresse ? Cette adresse, c’est vous qui l’avez donnée ; mais le plus souvent dans des circonstances différentes. Si vous allez vous faire couper les cheveux dans un salon de coiffure appartenant à une chaîne, il arrivera que l’on vous demande – apparemment, on ne sait pourquoi – vos nom, prénom, adresse et éventuellement numéro de téléphone. Si vous n’avez pas eu le cran de répondre à la demande du nom : Cussonnet ; à celle du prénom : Simon, et l’imagination assez fertile pour inventer une adresse fausse mais crédible, ça y est, vous êtes dans la nasse : vos coordonnées, avec des milliers d’autres, entreront dans un fichier, lequel fichier sera vendu pour constituer, avec d’autres, une base de données.

Une pratique constamment alimentée

Avec internet, le carburant du marketing direct est encore plus facile à trouver : selon les sites que vous avez visités, vous recevez des sollicitations qui espèrent être en lien avec vos centres d’intérêt. Autrement dit, l’évolution technique, produisant une perte d’anonymat pour chacun d’entre nous, est une occasion de développement exponentiel du marketing direct. Le seul gros effort à faire pour l’agent commercial est de nettoyer sa base des adresses obsolètes, mais aussi de la segmenter intelligemment : une veuve octogénaire sera moins sensible aux articles consommables en salle de musculation qu’un jeune cadre dynamique candidat à l’exercice en milieu urbain, faute d’en avoir le loisir à la campagne.

Les limites du marketing direct

Les résultats du marketing direct, c’est-à-dire le retour sur investissement, peuvent paraître infimes si l’on oublie la quantité de cibles visées. 4% de retours, c’est-à-dire de ventes réalisées, c’est beaucoup, en fait, quand on pense aux centaines de milliers d’envois. Mais, bien entendu, la méthode du marketing direct à ses limites. D’abord, une limite commerciale : le risque existe toujours de se voir spammer son message, ou bien que votre liste de destinataires ne soit pas suffisamment ciblée. Mais aussi une limite légale : le consommateur est en principe protégé par la Loi informatique et libertés de 1978, qu’il a fallu évidemment réactualiser avec l’apparition d’internet, ou par la Loi Hamon de 2014. Car on peut poser, bien sûr, une question d’ordre moral sur cette pratique du marketing direct. Mais on peut aussi en voir les avantages : car après tout, dans notre société de consommation où s’impose un véritable consensus autour du désir, le marketing direct offre au consommateur la possibilité de découvrir des désirs qu’il n’avait pas… C’est finalement le destin de notre humanité, depuis une économie de pure subsistance, quand nos lointains ancêtres se vêtaient de peaux de bêtes, jusqu’à notre économie reposant sur le désir du beau, du confort, du rapide, bref, de la convenance personnelle. Et c’est bien pourquoi nous vous proposons une  formation technique au marketing direct.

Les étudiants de tous niveaux peuvent bénéficier d’une formation dans le marketing grâce à notre Bachelor BBA Marketing-Communication-Web, notre Programme Grande Ecole option Marketing ou encore notre Mastère MS Stratégie Marketing et Développement de l’Entreprise.

Le BBA de l’ESM-A parmi les meilleurs Bachelors

meilleurs bachelors 2020

L’enquête Eduniversal vient de publier son classement des meilleures licences, bachelors et programmes Grande Ecole.

Il fait ressortir l’ESM-A parmi les meilleurs programmes en Management Général et Gestion d’Entreprise. En effet, le Bachelor BBA de l’ESM-A a obtenu la 19ème place (source Classement Eduniversal 2020).

Ce Bachelor BBA en 4 ans donne un titre certifié par l’Etat au RNCP de Niveau II. Ce titre varie en fonction de la spécialisation choisie. Vous pouvez obtenir le titre de :

    • Responsable en Gestion
    • Responsable Qualité Hygiène Sécurité Environnement
    • Responsable en Ressources Humaines

Après deux années de tronc commun, vous avez le choix entre 8 spécialisations à partir de la 3ème année. Ce cursus peut être effectué à 100% en Alternance. Vous pouvez obtenir tous les détails de ce programme sur notre page dédiée.

Et retrouvez le classement de nos meilleurs bachelors et autres programmes sur notre page dédiée.

Retour sur la rentrée d’Octobre 2019

L’ESM-A a accueilli les Bachelors BBA et les Programme Grande Ecole le 1er octobre et les étudiants en Mastère MS 1 et 2 le 2 octobre.

Pour commencer la nouvelle année en beauté, des pots de bienvenue ont été organisés par nos B.D.E (Bureaux Des Etudiants) afin d’accueillir les étudiants avec de la bonne musique et des activités conviviales (Babyfoot, Borne à selfie…).

Toute l’équipe de l’ESM-A souhaite la bienvenue aux nouveaux arrivants et bon retour aux anciens !

NOUVEAU PARTENARIAT

Le Groupe HEMA et la Law & Business School à Tunis ont signé un partenariat le vendredi 28 juin 2019 dans les locaux du Groupe à Paris – Marne la Vallée.

Ce partenariat s’inscrit dans une phase de développement en Afrique, la Tunisie bénéficiant d’atouts majeurs et tout particulièrement celui de l’enseignement supérieur reconnu pour la qualité de ses formations.

Ainsi nos entités ont prévu de mener des actions communes en France et en Tunisie, et de permettre aux étudiants de Law & Business School de poursuivre leur cursus dans l’un des programmes des écoles du Groupe HEMA.

Nous sommes très heureux de ce partenariat à qui nous souhaitons longue vie.

Mme Ben Aissa, Chargée de Communication de la Law & Business School en Tunisie, entourée de M. Krafft, Directeur du groupe HEMA (à droite) et de M. de Kervenoael, Directeur Relations Extérieures et Internationales (à gauche)

NOUVEAU TITRE CERTIFIÉ DE NIVEAU I POUR L’ESM-A

Le Groupe Hema vient d’obtenir une nouvelle certification. Le titre « Chef de Produit » est certifié par l’État de niveau I.

Ce titre est préparé par l’École Supérieure de Management en Alternance (ESM-A) de Paris/Marne-la-Vallée dans le cadre du Mastère de Management Spécialisé en Alternance Chef de produit.

Il est délivré par le GESCEP – ESM-A du Groupe HEMA. Le titre de « Chef de produit » est inscrit au RNCP, Répertoire national des certifications professionnelles, code NSF 312, certification professionnelle de niveau I (Fr) et de niveau 7 (Eu) enregistrée au RNCP par arrêté du 27/12/2018 publié au JO le 04/01/2019.

Ce titre est préparé à Paris/Marne-la-Vallée.

Pour plus d’information, voir aussi la fiche sur le site de la CNCP.

4L Trophy : en route pour le départ de Biarritz

L’aventure ne fait que commencer pour Lucile et Mathieu. Nos deux étudiants à l’ESM-A et à l’ISEAM en sont au tout début de leur aventure. Le top départ du raid se fait de Biarritz, aujourd’hui, jeudi 21 février. Nous leur souhaitons bonne route et les soutenons jusqu’au bout.

Journal de bord

« Jour 1 – mardi 19 février

 

Réveil à 6h :

Chargement et préparation de la voiture ! Le chargement parvient jusqu’au plafond de la 4L.

La solidarité entre les équipages

Ce soir notre équipage dormira à Bayonne. Le trajet s’est très bien passé, en compagnie de deux autres équipages. Il y a beaucoup de solidarité et de bonne humeur.

Plusieurs 4L en panne…

Les 2 équipages voyageant avec Lucile et Mathieu sont tombés en panne, la solidarité aidant les équipages se sont entre-aidés et ils peuvent maintenant compter les uns sur les autres. Sur le bas côté, plusieurs 4L arrêtées, une dépanneuse… visiblement le voyage n’est pas de tout repos pour tout le monde. Espérons que l’équipage 839 arrive sans trop de mésaventures.

…alors, chacun roule à son rythme

En tout, une dizaine de 4L est partie de Nemours. Mais n’ayant pas la même vitesse de croisière, et s’étant arrêté pour un équipage en panne, le groupe initial s’est scindé.
« On est étonnés, nous ne sommes pas les plus lents ^^ Avec notre moteur Cléon, nous roulons en moyenne à 90-100. On voit des 4L partout, et on se klaxonne quand on se croise. Des étrangers nous saluent et nous klaxonnent pour nous soutenir. On discute sans cesse par messages groupés, via messenger, avec les autres équipages et le temps dans la voiture passe à une vitesse ! »

21h30 :

Dans un airbnb confortable, notre équipage se repose en attendant la suite de leurs aventures !

Lucile & Mathieu
Rocks Socks – Équipage #839

Journée des Talents du 13 février 2019

Mercredi 13 février 2019, nous recevions au siège de l’ASIEM Bruno Moschetto, qui vient de publier « Crises financières et régulation bancaires » aux PUF, l’économiste Lionel Moutot et le géopolitologue Fabrice Moracchini, autour du thème : la crise économique de 2019 est-elle inévitable ?
Cette journée de conférences-débats a donné lieu a quelques échanges musclés autour du bilan de la crise des subprimes qui reste à faire, et du rôle de l’Etat et de la démocratie dans le capitalisme…
Retrouvez les photos de cette journée passionnante.

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Le groupe HEMA a 35 ans !

 

 

Que le temps passe vite… Il y a déjà 35 ans que l’ESCI (École Supérieure de Commerce International) a été créée. En 1987, l’ESM-A (École Supérieure de Management en Alternance) ouvre ses portes et devient la première école de France 100% Alternance 6 ans après sa création. Suivent l’ISEAM (Institut Supérieur d’Études en Alternance de Management) en 2003, puis l’ISEADD (Institut Supérieur d’Études en Alternance en Développement Durable) en 2005. Enfin, en 2006, le groupe HEMA inaugure une 5ème école à quelques kilomètres de Nantes : l’www.emavendee.eu.

35 années d’expertise consacrées à la formation de futurs managers dans 16 domaines différents. De l’International à la Communication en passant par le Développement Durable, le groupe HEMA forme aux métiers de marchés porteurs. Des titres certifiés niveau I et II et reconnus par le prestigieux classement Eduniversal.

Depuis 25 ans, le groupe HEMA propose le 100% Alternance pour tous ses Mastères et Bachelors. Ce mode de fonctionnement permet ainsi une immersion dans le monde du travail, une mise en pratique immédiate de l’enseignement et la gratuité de la formation pour l’alternant. De plus, les entreprises d’accueil peuvent recruter l’étudiant directement à l’issue de son cursus après avoir apprécier son travail.

Le groupe HEMA, spécialiste de la formation en alternance, est heureux de fêter ses 35 ans !